Je photographie le corps dans sa dimension plastique.
Je voulais un rendu qui questionne, qui puisse paraître étrange même.
Je voulais prouver que par un cadrage rapproché et une mise en scène réfléchie du corps, on est à même de créer des illusions, de laisser libre court à l’interprétation et de détourner le corps et la photographie dans une dimension totalement artistique.
Je voulais du noir et blanc.
Les tons argentés de la peau donnent aux image un caractère singulier.
Les “imperfections” de la peau sont sublimées; les mains, les bras et les jambes offrent à voir une chorégraphie visuelle où se mêlent jeux d’ombre et de lumière.
Les bracelets d’argent, quant à eux, ajoutent une touche de réalité poétique.